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Plaidoyer sur le fléau des filles-mères en République Démocratique du Congo

En raison des difficultés économiques qui accablent la plupart des familles congolaises mais aussi du fait de notre culture, les filles accèdent moins facilement à l'enseignement et les femmes souffrent plus souvent d'analphabétisme que les hommes. En République démocratique du Congo, les répercussions socio-économiques sur les filles-mères sont considérables (rapport de terrain du SNPS). Concrètement, ces jeunes mères sont souvent chassées et rejetées par leur famille, l’auteur de la grossesse et la communauté, si elles ne trouvent pas refuge chez des proches, elles se retrouvent dans la rue. 


L’histoire de filles-mères vivant dans des zones en conflits armés est à la fois singulière et similaire à celle de nombreuses autres filles-mères en RDC. Pour une femme, tomber enceinte avant d’être mariée y est très mal vu, en raison des normes culturelles qui prohibent la sexualité préconjugale. Pour cela, les auteurs des grossesses n’assument que rarement leur part de responsabilité et souvent, « ils s’enfuient ». Elles sont culpabilisées et stigmatisées. Dans cette situation, elles tentent de se débrouiller en trouvant de petits travaux et elles n’ont parfois d’autre choix que celui de se prostituer. Leur accès aux soins devient de plus en plus difficile pour des questions financières, mais aussi parce qu’elles ont peur d’être jugées ou maltraitées au sein des structures de santé.


Il faut agir 

Une attention particulière doit être accordée aux filles-mères en RDC. Aujourd’hui, leur accès aux soins de santé reste très limité. Entant que Service étatique du MINAS en la matière, le SNPS continue la sensibilisation de différents acteurs clés du secteur de la protection sociale à cette problématique, et travaille pour que leur prise en charge soit assurée au sein des structures de santé. 


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